Quel est votre parcours ?
« Mes parents se sont installés agriculteurs à Loon-Plage en 1965. La ferme a toujours été une passion pour moi. Il était donc évident que je prendrai la suite. Ce que j’ai fait, une fois ma licence d’élevage en poche, en 1990. A l’époque, mes parents faisaient surtout de la polyculture (céréales, betteraves, lin, pommes-de-terre…). Ils n’avaient qu’un petit élevage conventionnel de porcs avec quelques truies. C’est moi qui l’ai développé, pour en faire ma principale activité aujourd’hui sous le label « Porcs des Hauts Pays » ».
Quelle est votre activité ?
« Je suis agriculteur-éleveur, spécialisé dans la production de porcs sous le label « Porc des Hauts-Pays » et dans la production de pommes-de-terre. J’ai environ 200 truies et produis entre 4000 et 5000 porcs par an, nourris avec les céréales (blé, orge et avoine) que je produis (sur une centaine d’hectares) auxquelles j’intègre des graines de lin. Le label m’oblige aussi à apporter un soin particulier aux porcs, avec un nombre d’animaux maximum au m2. Mieux traités, les porcs sont moins malades. Les miens ne reçoivent, par exemple, aucun antibiotique. Je livre une vingtaine de bouchers-charcutiers de la Communauté urbaine de Dunkerque et aussi la cuisine centrale de Loon-Plage, par le biais de François Fiers, boucher-charcutier à Loon-Plage, qui découpe la viande. On est vraiment dans le circuit-court. Par ailleurs, j’ai aussi une importante production de pommes de terre, dont 20 % est livrée à une petite PME locale spécialisée dans la production de frites fraiches et pommes-de-terre en lamelles ».
Quels sont vos projets ?
« J’aimerais, à court terme, pouvoir proposer à la vente une fois par mois des « caissettes du producteur » contenant entre 5 et 10 kg de viandes de porc de ma production, en partenariat avec François Fiers. Et côté pommes-de-terre, j’ai aussi un autre projet qui me trotte dans la tête, en partenariat cette fois avec la PME de frites fraîches : Proposer de fournir la viande et les frites fraîches aux associations et aux clubs sportifs des environs lorsqu’ils organisent des évènements, des compétitions ou des kermesses et qu’il est prévu une petite restauration sur place ».
Laurent Declercq